SANTE ET ENVIRONNEMENT

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Réduire la prévalence de l'onchocercose Taux de prévalence de l'onchocercose Le nombre total de cas d'onchocercose sur une période donnée sur la population exposée {jd_file file==1}
Réduire la prévalence de l'ulcère de Buruni      
       
       
       
       
       

L’environnement est l’ensemble des éléments physiques, chimiques, biologiques et des facteurs socio-économiques, moraux et intellectuels susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme sur le développement du milieu, des êtres vivants et des activités humaines. L’environnement naturel comprend :


Les ressources en eau comprennent les eaux intérieures de surface et les eaux souterraines.


L’air est la couche atmosphérique dont la modification physique, chimique ou autre peut porter atteinte à la santé des êtres vivants, aux écosystèmes et à l’environnement en général.


Le paysage est une portion du territoire dont les divers éléments forment un ensemble pittoresque par la disposition de ses composants ou les contours de ses formes ou l’effet de ses couleurs.


Le site est une portion de paysage particularisée par sa situation géographique et/ou son histoire.


Le monument naturel est un élément ou un groupe d’éléments dus à la nature tels que rochers, arbres, sources, bouleversements du sol, accidents géologiques ou autres qui, séparément ou ensemble, forment un panorama digne d’attention.


L’écosystème est un ensemble structuré qui englobe en une seule et même unité fonctionnelle le biotope et la biocénose.


Le biotope est l’aire géographique où l’ensemble des facteurs physiques et chimiques de l’environnement sont sensiblement constants.


La biocénose est l’ensemble des végétaux et animaux qui vivent dans les mêmes conditions de milieu et dans un espace donné de dimensions variables.


L’écologie est l’étude des milieux où vivent, se reproduisent et meurent les êtres vivants ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu et leur protection contre toute pollution.


La diversité biologique est la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont il fait partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celles des écosystèmes.


La pollution est la contamination ou la modification directe ou indirecte de l’environnement provoquée par tout acte susceptible :

  • d’altérer le milieu de vie de l’homme et des autres espèces vivants ;
  • de nuire à la santé, à la sécurité, au bien-être de l’homme, de la flore et de la faune ou aux biens collectifs et individuels.

La pollution des eaux est l’introduction dans le milieu aquatique de toute substance susceptible de modifier les caractéristiques physiques, chimiques et/ou biologiques de l’eau et de créer des risques pour la santé de l’homme, de nuire à la faune et à la flore terrestre et aquatique, de porter atteinte à l’agrément des sites ou de gêner toute utilisation rationnelle des eaux.


La pollution atmosphérique ou pollution de l’air est l’émission volontaire ou accidentelle dans la couche atmosphérique de gaz, de fumée ou de substances de nature à créer des nuisances pour les êtres vivants, à compromettre leur santé ou la sécurité publique ou à nuire à la production agricole, à la conservation des édifices ou au caractère des sites et paysage.


La pollution transfrontière est la pollution qui a son origine dans un pays et dont les effets se propagent dans d’autres pays.


Les aires protégées sont les zones spécialement consacrées à la préservation de la diversité biologique et des ressources naturelles qui y sont associées.


Les zones maritimes comprennent : les eaux archipélagiques, la mer territoriale, la zone économique exclusive, le plateau continental ainsi que le rivage de la mer, les fonds marins et le sous-sol correspondant.


L’établissement humain comprend l’ensemble des agglomérations urbaines et rurales, des infrastructures et équipements dont elles doivent disposer pour assurer à leurs habitants un cadre de vie agréable et une existence saine, harmonieuse et équilibrée.


La nuisance est une atteinte à la santé des êtres vivants, de leur fait ou non, par l’émission de bruits, de lumière, d’odeurs, etc.


Les déchets sont des produits solides, liquides ou gazeux, résultant des activités des ménages, d’un processus de fabrication ou tout bien meuble ou immeuble abandonné ou qui menace et ruine.


Les déchets dangereux sont des produits solides, liquides ou gazeux, qui présentent une menace sérieuse ou des risques particuliers, pour la santé, la sécurité des êtres vivants et la qualité de l’environnement.


La couche d’ozone est une couche d’air située entre 30 et 50 kms au-dessus de la terre qui protège la terre contre les rayons ultraviolets émis par le soleil. Grâce à cette couche d’ozone nos vies sont préservées.


Le Gaz à effet de serre regroupe un certain nombre de gaz capables de jouer le rôle de «filtre» et de retenir une partie de la radiation qui les traverse. Il s’agit par ordre d’importance décroissante : de la vapeur d’eau, du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4) et, de façon générale, de tout gaz constitué de trois molécules ou davantage. Le protocole de Kyoto vise six gaz à effet de serre dus aux activités humaines ; en plus de ceux cités ci-dessus, s’ajoutent l’oxyde nitreux N20, les hydrofluorocarbures HFC, les hydrocarbures per fluores PFC, et l’hexa fluore de soufre sf6.


La Conférence de Stockholm, c’est la première conférence internationale organisée par les Nations Unies sur l’environnement. Elle a eu lieu en juin 1972 à Stockholm en Suède. Cette première conférence mondiale sur l’environnement a établi l’état de la planète terre. A Stockholm est né le Programme des Nations Unies pour le l’environnement (PNUE) basé à Nairobi ainsi que la décision de l’organisation le 5 juin de chaque année, de la journée mondiale de l’environnement.


La Conférence de Rio ou Sommet de la Terre, C’est la deuxième conférence mondiale sur l’environnement organisée par les Nations Unies sur l’environnement après celle de Stockholm de 1972. Elle s’est tenue à Rio de Janeiro au Brésil. La Conférence de Rio a été baptisée sommet de la terre parce qu’elle a réuni sous l’égide des Nations Unies, 120 chefs d’Etat ou de gouvernement, de nombreux représentants des Organisations non gouvernementales (ONG) de protection de la nature, des représentants de la sphère économique. C’est elle qui a consacré la notion de développement durable. A l’issue de la réunion, ont été promulgués la déclaration dite de « Rio », l’Agenda 21, ainsi que les conventions sur la désertification, sur la biodiversité, sur le changement climatique et la déclaration sur la forêt.


L’Agenda 21 ou Agenda pour le 21ème siècle, c’est la stratégie globale pour le développement durable. Il s’agit d’un plan d’action aussi bien global, national que local qui aborde les problèmes majeurs de développement et d’environnement, instaure un nouveau partenariat mondial pour le développement durable, insiste sur la coopération internationale qui doit accélérer la mise en place d’un développement durable dans les pays en développement.


La CITES, c’est la convention pour le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. C’est l’Accord international dont le but est de veiller à ce que le commerce international des animaux et plantes sauvages entre Etats ne mette pas en péril la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. Ce commerce concerne les animaux et végétaux et les produits dérivés ; articles en cuir, produits alimentaires etc. La CITES donne suite à une résolution adoptée en 1963 à une session de l’Assemblée générale de l’UICN. Le texte de la convention a été adopté à Washington en 1973. Le principe de libre accès et l’établissement d’un fonds international sont les éléments centraux de cette convention.


OGM (organisme génétiquement modifié) est un organisme vivant animal, végétal, bactérie présentant une combinaison de matériel génétique inédite par recours à la biotechnologie moderne pour lui conférer une ou plusieurs caractéristiques nouvelles. Les plantes qui sont principalement concernées sont trois plantes oléagineuses : le soja, le colza et le coton et une céréale : le maïs. Les OGM peuvent contribuer à l’amélioration de la productivité agricole et à l’utilisation de nouvelles molécules utiles à la santé humaine. Le problème de la dissémination des OGM se pose aujourd’hui en raison de leurs risques potentiels sur la santé des hommes et sur l’environnement.


Le principe de précaution est une méthode active de gestion du risque environnemental qui fait porter la charge de la preuve sur ceux dont les activités pourraient dégrader l’environnement, de façon grave et irréversible. Il est mis en œuvre dans une situation d’incertitude scientifique et technique. Le principe de précaution induit l’exigence de mesures et actions face à des risques potentiellement graves et sans attendre les résultats de la recherche scientifique et technique.


Le principe du pollueur - payeur est une méthode de gestion de l’environnement selon laquelle c’est le pollueur qui doit assumer le coût de la pollution, dans le souci de l’intérêt public et sans fausser le jeu du commerce international et de l’investissement. Le principe pollueur-payeur a une double fonction préventive et curative. Toute personne physique ou morale dont les agissements et /ou les activités causent ou sont susceptibles de causer des dommages à l’environnement est soumise à une taxe ou redevance. Elle assume en outre toutes les mesures de remise en état.


Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Il prend simultanément en compte l’environnement, l’économie et le social. Il repose sur les principes de participation, de précaution, de solidarité et de responsabilité.

Depuis plusieurs années, la situation des données statistiques environnementales occupait très peu de place dans les affaires de l’Etat. Mais aujourd’hui, nul ne peut prétendre connaitre l’état actuel du pays, en général, et des questions environnementales, en particulier. Or, la mise en œuvre d’une bonne politique de gouvernance et de gestion des problèmes environnementaux exige des statistiques fiables et récentes avant toute action.
Dans sa perspective de devenir un pays émergent d’ici à 2020, la Côte d’Ivoire se doit d’évaluer annuellement toutes les actions de développement mises en œuvre par tous les secteurs d’activités, notamment dans celui de l’environnement. Cette évaluation ne saurait se faire sans la production d’information environnementale permettant d’établir une photographie de notre pays et nécessaire à toute prise de décision.Telle est la problématique de l’une des priorités du Programme National de Développement (PND 2016-2020) du Président de la République qui exige la collecte de données et d’informations fiables et récentes avant toute action.
Cette volonté politique s’est traduite par la mise en place d’un projet dénommé « Projet d’Urgence de Production de Statistique de Base (PUPSB) dans tous les secteurs d’activité dont celui de l’environnement, afin de combler ce vide préjudiciable à la bonne planification des actions.
Cette stratégie d’approche du développement interpelle le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) qui, dans le cadre d’une bonne gestion des questions environnementales, a pris l’initiative de mettre en place un Système d’Information Environnementale (SIE) capable de guider le choix d’une bonne politique de développement durable et de favoriser une gestion optimale des questions environnementales et en particulier les changements climatiques.
C’est donc le lieu d’encourager la coordination du projet de mise en place d’un Système d’Information Environnementale à faire aboutir à succès ce dispositif pour le partage et la mise à disposition des données sur l’environnement et les changements climatiques des secteurs disposant des informations environnementales dont les résultats attendus pourront permettre aux décideurs d’élaborer et de mettre en œuvre leurs politiques respectives en matière d’environnement et de développement durable.
La réalisation de ce projet en Côte d’Ivoire sera une aide incontournable à la prise de décision et à la mobilisation de moyens financiers pour un développement durable, c'est-à-dire une gestion environnementale, économique et sociale durable du pays, dans un contexte de bonne gouvernance.

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LOGO SIE 2Depuis plusieurs années, la situation des données statistiques environnementales occupait très peu de place dans les affaires de l’Etat. Mais aujourd’hui, nul ne peut prétendre connaitre l’état actuel du pays, en général, et des questions environnementales, en particulier. Or, la mise en œuvre d’une bonne politique de gouvernance et de gestion des problèmes environnementaux exige des statistiques fiables et récentes avant toute action.
Dans sa perspective de devenir un pays émergent d’ici à 2020, la Côte d’Ivoire se doit d’évaluer annuellement toutes les actions de développement mises en œuvre par tous les secteurs d’activités, notamment dans celui de l’environnement. Cette évaluation ne saurait se faire sans la production d’information environnementale permettant d’établir une photographie de notre pays et nécessaire à toute prise de décision.

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